Ces images sont des autoportraits numériques réalisés le 16 mars 2020 à la Défense à Paris, veille du confinement.
Pour cette série, Marlène se met en scène à la Défense, en danseuse contemporaine dans une performance théâtrale où se confondent corps et décors.
Nous sommes le 16 mars, veille du confinement.
La défense, symbole du passage, du travail, de la vie, se retrouve déserte.
L’architecture reprend sa place.
Elle écoute le silence, les oiseaux, le vent.
Le silence est la communication avec soi-même, la voix royale vers sa conscience, la sensibilité à l’absolu qui l’entoure.
Dans le silence,
Quand je marchais, j’ai senti pour la première fois mes pieds toucher le sol
Quand le vent me frôlait, j’ai senti pour la première fois les textures de ma peau
Et quand j’ai posé ma tête contre le mur, je me suis vue.
Une robe noire et des courbes qui fusionnent avec le décor. Une danse silencieuse et solitaire.
C’est comme si l’environnement s’emparait d’elle.
For this series, Marlène stages herself at La Défense, as a contemporary dancer in a theatrical performance where the body and the decor merge.
It is the16th of March, the day before confinement.
La Défense, the symbol of passage, of work and life, wakes up deserted. Bare architecture resumes its place. The merging of a black dress and curves with the scenery.
A silent and solitary dance. It is somewhat as if the environment had seized her.